Aussi loin que l’on se souvienne, Biarritz tire sa réputation du couple impérial – Napoléon III et son épouse l’impératrice Eugénie de Montijo – dont les fastes attirèrent l’aristocratie du monde entier. De cette époque, de nombreuses constructions ont été érigées, mêlant harmonieusement influences tantôt gothiques, tantôt florentines, aux styles néobasques et Art déco. Un véritable mélange des genres qualifié d’« éclectisme biarrot » par les historiens.
Reconstruit en 1904 en lieu et place de la Villa Eugénie, l’édifice actuel conserve quelques vestiges des murs d’origine. L’architecte des lieux, Édouard-Jean Niermans, empreinte les codes du Second Empire pour redessiner la silhouette extérieure du futur Hôtel du Palais. Résultat : les façades et toitures ont été classées à l’inventaire des monuments historiques, tout comme le décor de l’Horloge de la cour d’honneur.
C’est sans doute l’une des villas les plus majestueuses de la cité basque. Construite en 1889 à flanc de falaise sur le rocher du Halde, la bâtisse de forme rectangulaire et sa tour-donjon toisent l’océan de son architecture néo-médiévale. Une réalisation que l’on doit à l’architecte Alphonse Bertrand pour l’épouse d’Ange du Fresnay, un assureur parisien. Baptisée Belza, signifiant « noir » en basque, la villa alimenta longtemps les légendes. Elle est aujourd’hui protégée par la ville de Biarritz.
En 1908, l'industriel Félix Labat vend aux enchères sa villa de style Art nouveau aux accents gothiques, située avenue de l’Impératrice. Alfred Boulant, le directeur du casino Bellevue, l'achète et la déplace pierre par pierre quelques dizaines de mètres plus loin, la rebaptisant Cyrano en hommage à Edmond Rostand. Cette villa, conçue par Gustave Huguenin, est la réplique quasi exacte de l’hôtel particulier parisien de Charles Plumet qui a, depuis, été détruit.
Avec ses briques rouges flamboyantes et ses encadrements en pierre, difficile de ne pas la remarquer. Située dans le quartier Saint-Martin, cette résidence appartenait jadis à Jules Labat, ancien maire de Bayonne. L’empereur Napoléon III et son épouse y séjournèrent en 1854, et c’est en ces lieux que naquit le projet de la Villa Eugénie.
Pour nous contacter, cliquez sur la sonnette.